Ode à l'éphémère | Marc van Vliet


© Sébastien North

© Marion photography

L'ODE À L'ÉPHÉMÈRE se veut une représentation de la fugacité.

L'église, le cimetière et entre ces deux lieux chargés de symboles, la traversée de la rivière. Les souches de frênes qui la bordent, comme des témoins silencieux, reflètent le ciel changeant, tandis que le bruissement continu de l'eau est rendu audible depuis le pont.

 

La toponymie est aussi convoquée. On raconte qu'une paysanne venue un jour apporter la soupe à son mari qui travaillait au champ voisin, après avoir trébuché sur une pierre, voyant se déverser le contenu de sa casserole dans l'eau, se serait exclamée Müas...Bach, « rivière de pois », donnant ainsi leurs noms au village et à la rivière.

 

Temps humain et temps des végétaux s'écoulent en laissant des traces dont les couches se superposent dans le paysage et se donnent à voir ici le temps d'une halte. 


L'artiste


Autodidacte dans différentes disciplines, Marc van Vliet fait ses débuts en tant que designer graphique et d’intérieur, puis comme scénographe, avant de se faire connaître pour les présentations et les installations du groupe de théâtre TUIG , caractérisé par un mélange d’images, de mouvements et de sons. Les installations qu’il réalise, permanentes ou temporaires, se rapportent à des phénomènes et éléments naturels. Le soleil, la lune, le vent, l'eau, la terre. Les histoires, l'emplacement et le mouvement, parties intégrantes de ses oeuvres, sont à la fois décor et acteurs.

Localisation de l'oeuvre


L'oeuvre se situe à Muespach entre l'église et le cimetière.